PLEIN PHARE SUR LA MOBILITÉ À LYON ET EN AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Électrification, nouveaux moyens de transport, multimodalité, préoccupations environnementales : nos déplacements ne ressemblent plus à ceux d’hier, en particulier depuis la crise sanitaire.

Alors, à quoi ressemble réellement le paysage de la mobilité aujourd’hui dans l’Hexagone ? Comment peut-on ensemble apporter des solutions concrètes ? Ce sont les questions auxquelles répond BMW Group France avec le RE:IMAGINE TOUR, qui, après une première étape à Paris et une seconde du côté de Strasbourg, s’est rendu à Lyon pour révéler « le vrai visage de la mobilité » dans la capitale des Gaules et la région Auvergne Rhône-Alpes. Voici les éléments-clés à retenir de cette rencontre unique.

Vous pensiez les Français râleurs au point de juger leurs déplacements quotidiens désagréables ? Détrompez-vous ! Comme en Île-de-France et dans le Grand Est, les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes sont largement satisfaits de leurs trajets quotidiens. 92% d’entre eux les apprécient, et, malgré les bouchons, les Lyonnais (80%) semblent aussi très heureux de leurs déplacements. Et puis, il faut bien avouer que se retrouver coincé dans un Bouchon Lyonnais n’a pas que des mauvais côtés…

Les habitants de la ville des Lumières sont également nombreux à utiliser les transports en commun. Plus de 8 habitants sur 10 utilisent chaque jour le bus/tram (86%) ou le métro (85%), et se montrent globalement satisfaits (entre 62% et 82%) de la durée et de la qualité de ces trajets.

Certes, les « galériens des transports » existent encore, mais ils ne représentent finalement qu’un Lyonnais sur cinq. On reste donc bien loin de l’Île-de-France, où ils constituent près d’un tiers des usagers.

Lyon a beau être dans le top 5 des villes les plus orageuses de France, l’électricité semble peiner à s’imposer sur les routes. Plus de la moitié de ses habitants (51%) s’opposent ainsi à la politique du « tout électrique » voulue par la Commission européenne à horizon 2035. Dans la région Auvergne Rhône-Alpes, ce désaccord s’élève même à près de 57% !

Le constat est d’ailleurs le même du côté des projets de piétonnisation des centres-villes, une mesure clivante désapprouvée par plus de la moitié des habitants de Lyon et de sa région. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils négligent les enjeux environnementaux. 58% des Lyonnais connaissent ainsi les zones à faibles émissions (ZFE), et un habitant de la région Auvergne Rhône-Alpes sur deux envisage même de se procurer un véhicule électrique à l’avenir si les bornes de recharge publiques se multiplient.

Voiture, vélo, métro, train, moyens de transports alternatifs… L’offre est pléthorique du côté de la région Auvergne-Rhône-Alpes et plus particulièrement à Lyon. Mais comment se déplacent réellement leurs habitants ? À Lyon et dans sa région, l’usage de la voiture reste le moyen de transport numéro un pour se rendre au travail. La crise sanitaire a néanmoins changé la donne pour bon nombre d’habitants, qui affirment avoir changé leurs habitudes de transport ou envisagent de la faire prochainement.

C’est ainsi que le vélo est entré dans les habitudes des Lyonnais et des habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Et les cols ne leur font pas peur : à Lyon, 62% des habitants pédalent davantage qu’auparavant, tandis qu’ils sont 63% dans le reste de région. Par ailleurs, la trottinette électrique semble également s’implanter aux abords du Rhône et de la Saône, puisque 3% des Lyonnais l’utilisent chaque jour. Mais pas sur les pistes des montagnes voisines où, comme tout le monde, ils préfèrent le ski.