HYDROGÈNE : LE GRAND DÉCRYPTAGE

Depuis quelques temps, on entend beaucoup parler de l’hydrogène comme une solution complémentaire pour se déplacer sans émissions. Pourtant, cette technologie reste encore floue pour le grand public, tout comme la façon dont elle serait amenée à cohabiter demain avec les autres formes de mobilités plus durables (véhicules électriques, hybrides rechargeables…).

C’est pourquoi nous vous aidons à y voir plus clair… D’autant plus que l’hydrogène n’est pas un mystère pour BMW Group, qui étudie la question depuis plusieurs décennies et présentait déjà, en 1979, le prototype d’une BMW 520h avec un moteur à combustion utilisant de l’H₂.

Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire d’exploiter toutes les technologies disponibles pour accélérer la décarbonation et la transition vers une mobilité plus durable. Si la production de véhicules n’émettant aucune émission est un premier pas, il ne faut pas oublier de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie de toute la chaîne de valeur. La principale raison ? Le respect de l’Accord de Paris (dont l’objectif est de limiter la hausse des températures moyennes à 1,5°C d’ici à 2030). Sur ce point-là, BMW Group est tout simplement le constructeur le mieux placé avec une trajectoire estimée à 1,6°C, selon le MCSI Index.

Pour BMW Group, les véhicules à pile à combustible hydrogène riment avec complémentarité. À long terme, et si les conditions le permettent, l’hydrogène doit se placer comme un complément aux voitures à moteurs électriques à batterie. Avec une autonomie étendue (notamment peu impactée par les températures négatives) et un temps d’avitaillement très rapide (entre 3 et 5 minutes), les véhicules à hydrogène seraient particulièrement pertinents pour les personnes en recherche de flexibilité, parcourant de longues distances hors des villes et n’ayant pas accès à des bornes de recharge électrique près de chez elles. Mais encore faut-il que le maillage de stations à hydrogène soit suffisamment conséquent. À ce propos : l’Union Européenne prévoit d’ici à 2031 l’installation de stations tous les 100 kilomètres sur son réseau routier. Destinées en premier lieu au transport lourd, elles pourront bien évidemment être également utilisées pour les voitures destinées aux particuliers.

Sachez-le : l’hydrogène peut être produit à partir de diverses sources d’énergie, y compris renouvelables comme l’hydraulique, le solaire ou l’éolien. Concrètement, il peut donc contribuer à la transition déjà enclenchée vers des sources d’énergies plus propres et durables. Et ce n’est pas tout : en tant que vecteur, il peut également permettre de stocker et transporter ces fameuses énergies renouvelables, ce qui n’est pas nécessairement le cas aujourd’hui. Quelques exemples ? Grâce à lui, le surplus de production d’énergie solaire peut être transformé en hydrogène afin de limiter les pertes et l’énergie éolienne peut être transportée de la côte vers les centres industriels.