COMMENT SE DÉPLACE-T-ON DANS LE GRAND EST ?

La crise sanitaire aura durablement impacté nos vies… et surtout nos déplacements. À quoi ressemble la mobilité d’aujourd’hui en France ? Entre intermodalité, développement de l’électromobilité et préoccupations environnementales, un état des lieux s’impose.

C’est pourquoi BMW Group France a lancé le RE:IMAGINE TOUR, une tournée, basée sur une étude exclusive avec Odoxa visant à déceler les nouvelles habitudes de transports des habitants de différentes régions de France et leurs attentes. Après Paris et l’Île-de-France fin 2021, BMW Group France a ainsi posé ses valises du côté de Strasbourg afin de passer au crible la mobilité dans la région Grand Est. Et l’heure du bilan est venue.

Sachez-le : 96% des habitants du Grand Est et 85% des Strasbourgeois sont globalement satisfaits de leurs trajets quotidiens. C’était d’ailleurs déjà le cas en Île-de-France, malgré les bouchons. Pourtant, tout n’est évidemment pas rose dans l’Est, puisqu’on y trouve 18% de « galériens des transport », soit un habitant sur cinq (contre un sur trois en Île-de-France).

Par ailleurs, tous les habitants de la région ne sont pas au diapason en matière de mobilité. Si les Strasbourgeois (73%) sont plutôt satisfaits des efforts entrepris par leur ville ces dernières années pour s’engager dans une politique visant à la rendre plus accessible, le reste de la région fait entendre un autre son de cloche. Dans le Grand Est, ce chiffre descend en effet à 54% seulement, contre 61% dans les autres régions françaises sondées par Odoxa.

Ne soyez pas étonné(e) de croiser de nombreux cyclistes en arrivant à Strasbourg. Votre train n’a pas fait fausse route, et vous n’êtes pas à Amsterdam, mais au cœur de ce qu’on pourrait presque qualifier de capitale française du vélo. La ville compte ainsi 69% d’amoureux de la bicyclette, et 25% expliquent l’utiliser pour des trajets quotidiens. C’est près de 12 points de plus que la moyenne nationale !

Les habitants de l’Est ont un rapport particulier à l’électromobilité. S’ils sont en avance et s’engagent largement pour une mobilité durable d’un côté, ils s’opposent de l’autre au « tout électrique » et à l’arrêt des ventes de voitures thermiques d’ici 2035, comme le veut Commission européenne. C’est en tout cas ce qu’expriment 63% des Strasbourgeois, contre 51% sur l’ensemble des cinq régions françaises sondées par l’institut Odoxa.

Une défiance qui n’empêche pas les habitants de Strasbourg et de la région Grand Est de réclamer davantage de bornes de recharges, et de se montrer très attentifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, près de 75% sont au courant des nouvelles mesures de zones à faibles émissions (ZFE), soit 20% de plus que dans les autres régions ! 

Une position soutenue par BMW Group qui estime que les décisions politiques et la conception de véhicules électriques ne suffisent pas à changer les usages. « Notre rôle, en tant qu’acteur de la mobilité durable, est de les accompagner dans cette transition grâce à une démarche incitative et pédagogique plutôt que des politiques punitives », a ainsi déclaré Vincent Salimon, Président du directoire de BMW Group France. 

Cette démarche se matérialise notamment par des technologies comme l’eDrive Zone, qui permet aux véhicules hybrides de passer automatiquement en mode tout électrique dès lors qu’ils pénètrent dans une ZFE, ou encore la participation active de BMW Group au déploiement de bornes de recharge publiques via le réseau Ionity. Des pistes pour (re:)imaginer le futur de la mobilité, dans le Grand Est et ailleurs !