EN (CO)VOITURE VERS L’AVENIR AVEC LUCIE MANDILE.

Nous avions rencontré Lucie pour la première fois durant l’étape toulousaine du RE:IMAGINE TOUR, notre tournée de conférences qui donnent la parole aux professionnels de la mobilité à travers la France. Ce passage dans la ville rose était l’occasion pour elle de s’exprimer sur un sujet qu’elle connaît bien : la mobilité des Occitans. Aujourd’hui, nous la retrouvons pour discuter en détail de son parcours, de ses aspirations et de sa vision du covoiturage de demain.

L’industrie de l’automobile n’a plus de secret pour Lucie Mandile. Avant d’intégrer Karos, elle a ainsi débuté sa carrière en tant qu’alternante chez Arval, une filiale de la BNP dédiée à la location de véhicules pour les entreprises.  Puis, après 10 ans de bons et loyaux services, elle décide en 2018 de retourner dans le Sud-Ouest, sa région d'origine, pour y élever ses enfants et occuper pendant quelques mois un poste dans une concession BMW. C’est finalement en janvier 2019 qu’elle intègre la jeune entreprise de covoiturage.

Sa première mission au sein de Karos est de s’occuper de la Région Sud-Ouest. “Un poste mixte, entre la vente et l’accompagnement de projet”, précise-t-elle. La croissance rapide de Karos lui permet d’occuper plusieurs postes avant de passer Directrice de la relation client récemment. “Aujourd’hui, mes missions consistent principalement à gérer mon équipe et discuter avec les collectivités, les territoires et les municipalités", explique-t-elle.

Saturation du trafic, émissions de CO2, augmentation du prix des énergies fossiles : la mobilité fait face à de nombreux défis et doit se réinventer. C'est justement là que Lucie et Karos entrent en piste.

“Aujourd’hui, il est assez fou de se dire que de nombreux trajets domicile-travail se font encore de manière individuelle, chacun dans sa voiture”, déplore-t-elle. L’un des principaux effets de ce phénomène est bien évidemment l’émission de gaz à effet de serre. Pour y remédier, la solution de Lucie est simple : décongestionner les routes et mutualiser au maximum les trajets, “au lieu d’avoir 10 voitures pour 10 personnes”.

Mais le chemin reste encore long. À titre d’exemple, il faudrait 1,7 personne par véhicule pour éradiquer entièrement le phénomène de la congestion routière. Un chiffre dont nous sommes encore loin, comme le souligne le toulousaine : “aujourd’hui, nous sommes plus entre 1,04 et 1,1”.

Chez Karos, repenser le covoiturage c’est aussi s’adapter aux pratiques de tous les utilisateurs, mais aussi de toutes les utilisatrices.